Quend a écrit:Sauf, si j'ai un prix sur
des Big Horn
meilleur pour rouler dans l'eau
LES BIG HORN EAU
Quoi de plus commun que ce mollusque maritime (mais aussi d’eau douce, vecteur avec le bivalve d’eau douce, du microbe de la poliomyélite heureusement vaincue dans nos régions).
Au risque de déplaire, je ferai une différence notable entre le bigorneau de nos côtes françaises et celui du Portugal, je m'explique : le bigorneau de nos côtes Atlantique et Manche n'est en général pas très gros, quelques gros spécimens viennent confirmer la règle de temps à autre. Donc le bigorneau commun est petit, très noir quand il est mouillé, il comporte un opercule bien collé à l'animal et il ne sent que la mer. Le bigorneau du Portugal est de taille double, souvent gris ardoise et non pas noir et l'opercule n'est pas totalement collé (en biais).
Avant la cuisson les laver au moins deux fois à l'eau froide.
Je ne connais qu’une façon de les cuire pour qu’ils s’enlèvent facilement : dans une casserole (en rapport avec la quantité de bigorneaux et pour que l’eau dépasse les bigorneaux de 2 centimètres), mettre 3 creux de main de gros sel de mer (celui de Guérande est fameux car non raffiné, et néanmoins sans dépôt) et une ou deux feuilles de laurier.
Allumer le gaz ou la source de chaleur à plein.
Attendre le premier bouillon : mousse, l’eau frissonne ...
Compter trois minutes (exactement si possible, car après le bigorneau durcit).
Versez-les dans une passoire puis laissez sécher à l’air libre.
Mangez-les chauds sur du pain beurre (salé), cela fait peut-être plouc, mais c’est rudement bon !!!