Le Journal Du Quad

Parce qu'il y a un peu trop longtemps que je n'ai pas "alimenté" ce topic et que j'ai "enfin une preuve"....


Vive la retraite

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=i8-je6L7eJk&feature=player_embedded[/youtube]

Qu'il aille expliquer à la mamy qui suit, "le petit Nicolas" (non .. pas moi... J'fais 3 têtes de plus que lui, même avec ses talonnettes ) qu'il faut travailler jusqu'à des 62/65/67 ans.... et pourquoi pas 85
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=m4fYmO3XWAU[/youtube]



Tu m'étonnes qu'ils se cramponnent tous à leurs sièges, ces pingouins

... et je vais la remettre, pour que "ça rentre bien" dans les têtes.....

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=f_5xNCwgeWc&NR=1[/youtube]

Hello Nicolas

Tu devrais cotiser ou cotiser plus pour nos retraites a nous autres travailleurs de l'extrême horaire

Puisque tu sembles être Fan de Franck LEPAGE, je ne sais pas si tu connois celle-ci à propos de la langue de bois :

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=oNJo-E4MEk8&feature=player_embedded[/youtube]

M'est avis que tu devrais apprécier.

Trop fort le gars? ou trop facile pour nos énarques qui ont appris ca au cours du soir?.

Ou comment parler de rien, dans le vent, et être suivi assiduement par des milliers de gens qui boivent tes paroles et, au final, entendent ce qu'ils ont envie d'entendre...


Ce qui compte, en définitive, c'est le ton et la conviction avec laquelle tu le dis qui font tout





Mais pour en revenir aux retraites... làn ce qu'on peut dénoncer, c'est qu'en appliquant "la listes des 17 mots", les haut-placés essaient de nous faire admettre qu'on est dans la merdouille

Moi? Quitte à ne pas avoir de retraite un jour, autant que je profite TOUT DE SUITE de ce que j'ai, quand je le peux

CIGOGNE13 a écrit:Hello Nicolas

Tu devrais cotiser ou cotiser plus pour nos retraites a nous autres travailleurs de l'extrême horaire

Tu parles à celui porteur de talonnettes, là.. non

nico_62 a écrit:

CIGOGNE13 a écrit:Hello Nicolas

Tu devrais cotiser ou cotiser plus pour nos retraites a nous autres travailleurs de l'extrême horaire

Tu parles à celui porteur de talonnettes, là.. non

M'enfin Nicolas comment peu tu penser que je parle de note grand homme , je pensais a certains autres olibrius qui attendent le partage du fruit des autres , il serait temps qu'ils alimentent les caisses car somme toute a 65 ans ils touchent en ayant très peu cotiser aux caisses et pour certains celle des cadres donc je pense qu'il serait judicieux de ne pas trop faire de polémique au sujet des retraites car il y a moultes exemple contre productif n'es il pas Nico

Quand je pense a mes 320=>340 heures par mois et que je compare avec vos 150 =>170 heures je suis écoeuré par vos prétentions et façons très peu objective de jugement

Notre génération étais dans le devoir mais pour certains actuellement il n'es plus question que de droit de contestation de tout et pour un rien

Dans notre région 50% des recettes fiscale sont redistribue au Sociale il s'agit la d'une nouvelles façons de travaillé de cotiser

Nos vieux se retournerais dans leurs tombes eux qui n'ont jamais rien toucher et travaillé pour une poignée de figue a élever leurs progénitures sans subside aucune

L'assistanat est devenue une priorité a la place du travail ( les mains tendue sont pas couvertes d'ampoules )

Mais bon nous avons plus les mêmes valeurs

et oui trop de social tue le social

CIGOGNE13 a écrit:(...)Quand je pense a mes 320=>340 heures par mois et que je compare avec vos 150 =>170 heures je suis écoeuré par vos prétentions et façons très peu objective de jugement

Tiens

Vu que tu y tiens, toi, au "nouveau" régime de retraite
................ la suite

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=JOYDRoxzOSM&feature=related[/youtube]

Et qand tu relis BIEN les 2 vidéos... on a UN passage qui répond à ta phrase que je reprends en citation

En gros, le jeune d'aujourd'hui, en franc (en euro, en n'importe quelle monnaie de ton choix ) constant EST PAYE LA MOITIE du jeune que tu étais ....

Je trouve "normal" de ne faire que la moitié de ton temps de travail, dans ces conditions....

Calcul simple: tu me paye la moitié?.. je bosserais moitié moins...




Quant à nous (me?) juger, je pense que même sur la fin de ta vie professionnelle, tu n'en as pas autant "rammasser" en travers de la g... que la plupart des jeunes de maintenant qui s'en donnent la peine...

Le gros des offres d'emploi, aujourd'hui, est fait de postes de conseillers téléphoniques ou télévendeurs.... Tu sais, ces "jeunes cons", qui le soir, t'appellent pendant que tu manges ta soupe!...

Connais-tu "leur contrat"?
Moi, oui

Un CDI à 20H/sem payé au SMIC HORAIRE, où l'on demande à la personne d'être au téléphone, à débiter des phrases apprises par coeur (ils ont TOUS les scénari possibles en fonction de TA réponse à toi), ils sont surveillés en continu, ont des objectifs impératifs de rentabilité à tenir au risque , sinon de se voir mettre à la porte, de ne pas voir leur "carrière" évoluer ( .. whoua l'évolution.. si tu veux savoir vraiment je t'en causerai ) à des horaires que tu ne faisais probablement pas, où l'on "t'invite" gentillement mais fermement (t'es presque pas obligé d'accepter! ) à prendre des permanences, mais qui sont transférer en repos compensateurs MAIS SURTOUT PAS en dédommagements pécuniers. Bien sûr, au final, on s'arrange pour que tu ne puisses jamais prendre ces congès mais qu'on ne te paiera pas à la fin de l'année.

En fait, il y a une telle pression mise sur toi, qu'en fait, tu acceptes tout ... et tout ça pour 750€ par mois .. ça c'est du salaire! Non???

Tu demandes à "ce jeune" de travailler pour TA retraite?.. Mais il a déjà bien du mal à payé son LOYER.. alors SA retraite, pour lui, elle est loin.. et la tienne? Franchement pas SA priorité!



Tu veux un autre exemple de jeune de bonne volonté?
Un jeune apprenti qui était dans une société que je ne nommerai pas... En chaudronnerie! (S'il veut s'en faire des cloques sur les mains, tu le sais bien: en chaudronnerie, il y a de quoi faire!!)

Il a fait tout ce qu'on lui demandait. Il en a même fait plus.
Les "anciens" de l'atelier, des "métaleux" de 25/30 ans d'expérience ne tarissaient pas d'éloge sur son travail, son implication, son évolution. "Promis à une grande carrière d'assembleur/soudeur"... Le gars, sérieux et tout ce qu'il faut.. ok?....
Sauf que l'entreprise a commencé à ne plus avoir assez de travail, déjà, pour ses emloyés salariés (Ha! Oui!.. au fait, le "petit jeune" touche à peine de quoi faire le plein de sa "mob", sou forme de "primes"... enfin, une magouille, mais pas un salaire!) a trouvé qu'il était trop indiscipliné, tire-au-flanc etc. pour le mettre dehors. Bien sûr, dans ce cas, pas d'indemnité, et, en plus, pas nécessaire, de ce fait (incompétence du "jeune"), de rembourser les subventions versées.... et pourtant, il faisait le même boulot et autant que les autres...

Tu vas lui demander, à ce jeune, de continuer à travailler dans des conditions pareilles?

Je ne te parle pas de mon cas personnel!
Si? Rappel?

Oui, je suis cadre, mais contrairement à l'idée reçue, un cadre, c'est pas forcément quelqu'un qui gagne bien sa vie (bah, déjà, sinon, j'aurai mon quad ) et pour qui tout est "tout rose et violette". J'ai, pour ma part, des responsabilités, mais pas les avantages qui vont avec!

non respects des conventions collectives ( pour rappel, c'est comme ne pas respecter le code du travail... ça a la meme valeur) (en clair, je suis payé en dessous du minima de mon statut!)
harcèlement moral, ou, tout du moins, tentative.. (c'est quoi, quand tes chefs directs te passent devant 5 fois par jour sans jamais s'arrêter te dire bonjour alors qu'ils le font avec tous les autres? Ou bien, c'est quoi, quand ton DG fait visiter l'entreprise, quand il présentent tout le monde, décrit précisément le poste de chacun et quand il arrive à toi, on fait vite, on te "rabaisse"?.. pas de bol, moi aussi "I speak and understand English!!" )
je ne parle même pas des problèmes de dysfonctionnement interne, ni des "guéguerres"

Je me rappellerai TOUJOURS mon chef direct, le directeur technique, m'expliquant qu'il comptait sur moi pour l'épauler, parce que, si l'ancien DG, qui partait en retraite, était effectivement un excellent technicien, le directeur commercial promu à son poste, lui, c'est une bille, et qu'il avait besoin d'alliés de poids, donc de moi, pour continuer à mener la barque....
et qui 3 ans plus tard et encore aujourd'hui qui est devenu son béni oui-oui...
Encore pire!.. cet ex-directeur commercial a démissionné et est remplacé par son ex-directeur financier!!!...
Alors lui? La mécanique? De ce que je sais de lui, ça consiste uniquement à changer de voiture tous les 2 ans pour ne pas à avoir à faire les gros frais dessus! S'il dirige l'entreprise comme ses voitures, on est bon! .. y'a que les sous qui l'intéresse: on peut fabriquer de la merde, si qqn est pret à nous l'acheter, ça lui va bien
Je suis mal vu (et ils me font mal voir auprès des autres employés) parce que je suis "handicapable" (je n'ai pas encore le statut d'handicapé!.. c'est que c'est long pour qu'un médecin-conseil, qui a déjà bien voulu te placer en ALD à 100%, décide, même arpès 4 ans et maintes arrêts pour cette même raison, de te recevoir dans son cabinet et statuer sur ton cas )

Comment veux-tu que j'ai le goût de travailler?
De toute façon, je ne peux pas: j'ai toujours et encore mal dans les cervicales et les lombaires (avec propagation des douleurs à l'ensemble des autres articulations). Depuis peu j'ai appris, également, que ma cage thoracique se "verrouillait" (Chouettte!!!.. j'suis heureux, là ).. et hors de questions de m'asseoir sur les indemnités auxquelles je peux prétendre en démissionnant pour faire quoi?
Trouver du boulot ailleurs?... Mais est-ce que je pourrais, déjà, bosser ailleurs?..

Lueur d'espoir!! J'ai enfin un suivi médicalisé (mais pas orchestré par la SECU... ) pour, soit:

*reprendre mon poste tel qu'il est
*adapter mon poste à mon état de santé (en poussant un peu à la roue pour que mon statut "d'handicapé" soit reconnu)
*créer un nouveau poste en accord avec mon état de santé
*m'aider à trouver un poste en dehors de cette société si rien de ce qui est cité précédemment n'est possible
*faire le forcing auprès des autorités compétentes pour me faire reconnaitre invalide et bénéficier des droits qui en découlent

Mais ça prend 1 an pour boucler le dossier

Effectivement, nous n'avons plus les mêmes valeurs

Shamway a écrit:(...)Non seulement on va droit dans le mur avec cette réforme mais en plus on nous demande de klaxonner pour montrer notre accord!

Pourquoi revenir en arrière, doit on adopter les droits sociaux chinois, pour être plus compétitifs?
Doit on vivre pour travailler ou travailler pour vivre?

Ainsi de suite...

Merci Sham

Au fait, comme je l'ai déjà entendu de mon DG "Un Ingé' comme toi, Nicolas, en Chine, ça coûte 300€/mois, et il est bien payé'"


Ouaip, sauf que l'ingénieur chinois, il ne savait rien faire de ses 10 doigts tout seul...

SI

M'envoyer 10 mails par jour pour que je lui explique, pas à pas, quoi faire, comment faire, avec quel matériel le faire etc...

Aïe... l'anarchiste reprend le dessus...Les grands textes de l'Anarchie : Ravachol à son procès ou les rapports entre la violence et l'anarchie


Aux mains de l'État, la force s'appelle Droit

Aux mains de l'individu, elle s'appelle crime

Bérurier Noir, Chromosome Y, 1984

Violence et Anarchie :


Ravachol à son procès
François Claudius Kœnigstein-Ravachol
(Ravachol, un de ses surnoms, est le nom de sa mère)
est né le 14 octobre 1859 à Saint Chamond (France, Loire). Le tribunal de Paris le condamne au bagne à perpé tuité, pour ses attentats, le 26 avril 1892; puis la cour d'assises de la Loire l'envoie à la guillotine pour ses meurtres, le 21 juin suivant. La célèbre machine lui trancha le coup alors qu'il tentait de dire « Vive la Ré v(olution)! ». Il eut quand même le temps de proclamer « Vive l'Anarchie! ». Misé reux, il devint anarchiste en comprenant que l'origine de la misère et de l'injustice se trouve dans la nature profonde de la société capitaliste et hiérarchisée. Le refus de son sort le conduisit à voler les riches, d'abord sans violence, puis avec assassinat. Révolté par l'injustice de condammnations à l'encontre de militants anarchistes, il dynamite en mars 1892 le domicile de leur juge et de son substitut. Mais, trahi par des propos tenus dans un café, il fut arrêté quelques jours après ces deux coups d'éclats. Symbole de la révolte anarchiste, il fut très populaire (cf La ravachole, sur ce site).
La Loi française interdit de faire l'apologie du vol et de l'assassinat des riches, il est même interdit de penser que les victimes de Ravachol ne furent pas de grosses pertes pour l'humanité. Toutefois, Ravachol était un homme d'une grande intelligence et la déclaration qu'il fit à son dernier procès constitue un grand texte anarchiste. C'est à ce titre que nous vous la présentons. Ce texte permet notamment de comprendre que la violence des anarchistes n'est pas dans l'essence de l'anarchie, mais résulte de l'influence de la société liberticide. Mieux : on prétend souvent que l'Anarchie, c'est la violence, ce qui est absolument faux, car, comme le souligne Ravachol, dans une société intelligente et juste, comme se prétend être la société Anarchie, on ne trouve pas les racines de la violence criminelle.

Les paroles suivantes sont la déclaration de Ravachol, lors de son procès, en juin 1892.

Si je prends la parole, ce n'est pas pour me défendre des actes dont on m'accuse, car seule la société, qui par son organisation met les hommes en lutte continuelle les uns contre les autres, est responsable. En effet, ne voit-on pas aujourd'hui dans toutes les classes et dans toutes les fonctions des personnes qui désirent, je ne dirai pas la mort, parce que cela sonne mal à l'oreille, mais le malheur de leurs semblables, si cela peut leur procurer des avantages? Exemple : un patron ne fait-il pas des vœux pour voir un concurrent disparaître; tous les commerçants en général ne voudraient- ils pas, et cela réciproquement, être seuls à jouir des avantages que peut rapporter ce genre d'occupations? L'ouvrier sans emploi ne souhaite-t-il pas, pour obtenir du travail, que pour un motif quelconque celui qui est occupé soit rejeté de l'atelier? Eh bien, dans une société où de pareils faits se produisent on n'a pas à être surpris des actes dans le genre de ceux qu'on me reproche, qui ne sont que la conséquence logique de la lutte pour l'existence que se font les hommes qui, pour vivre, sont obligés d'employer toute espèce de moyen. Et, puisque chacun est pour soi, celui qui est dans la nécessité n'en est-il pas réduit a penser :

« Éh bien, puisqu'il en est ainsi, je n'ai pas à hésiter, lorsque j'ai faim, à employer les moyens qui sont à ma disposition, au risque de faire des victimes! Les patrons, lorsqu'ils renvoient des ouvriers, s'inquiètent-ils s'ils vont mourir de faim? Tous ceux qui ont du superflu s'occupent-ils s'il y a des gens qui manquent des choses nécessaires? »
Il y en a bien quelques-uns qui donnent des secours, mais ils sont impuissants à soulager tous ceux qui sont dans la nécessité et qui mourront prématurément par suite des privations de toutes sortes, ou volontairement par les suicides de tous genres pour mettre fin à une existence misérable et ne pas avoir à supporter les rigueurs de la faim, les hontes et les humiliations sans nombre, et sans espoir de les voir finir. Ainsi ils ont la famille Hayem et le femme Souhain qui a donné la mort à ses enfants pour ne pas les voir plus longtemps souffrir, et toutes les femmes qui, dans la crainte de ne pas pouvoir nourrir un enfant, n'hésitent pas à compromettre leur santé et leur vie en détruisant dans leur sein le fruit de leurs amours.

Et toutes ces choses se passent au milieu de l'abondance de toutes espèces de produits. On comprendrait que cela ait lieu dans un pays où les produits sont rares, où il y a la famine. Mais en France, où règne l'abondance, où les boucheries sont bondées de viande, les boulangeries de pains, où les vêtements, la chaussure sont entassés dans les magasins, où il y a des logements inoccupés! Comment admettre que tout est bien dans la société, quand le contraire se voit d'une façon aussi claire? Il y a bien des gens qui plaindront toutes ces victimes, mais qui vous diront qu'ils n'y peuvent rien. Que chacun se débrouille comme il peut! Que peut-il faire celui qui manque du nécessaire en travaillant, s'il vient à chômer? Il n'a qu'à se laisser mourir de faim. Alors on jettera quelques paroles de pitié sur son cadavre. C'est ce que j'ai voulu laisser à d'autres. J'ai préfé ré me faire contrebandier, faux monnayeur, voleur, meurtrier et assassin. J'aurais pu mendier : c'est dégradant et lâche et même puni par vos lois qui font un délit de la misère. Si tous les nécessiteux, au lieu d'attendre, prenaient où il y a et par n'importe quel moyen, les satisfaits comprendraient peut-être plus vite qu'il y a danger à vouloir consacrer l'état social actuel, où l'inquiétude est permanente et la vie menacée à chaque instant.

On finira sans doute plus vite par comprendre que les anarchistes ont raison lorsqu'ils disent que pour avoir la tranquillité morale et physique, il faut détruire les causes qui engendrent les crimes et les criminels : ce n'est pas en supprimant celui qui, plutôt que de mourir d'une mort lente par suite de privation qu'il a eues et aurait à supporter, sans espoir de les voir finir, préfère, s'il a un peu d'énergie, prendre violemment ce qui peut lui assurer le bien-être, même au risque de sa mort qui ne peut être qu'un terme à ses souffrances.

Voilà pourquoi j'ai commis les actes que l'on me reproche et qui ne sont que la conséquence logique de l'état barbare d'une société qui ne fait qu'augmenter le nombre de ses victimes par la rigueur de ses lois qui sévissent contre les effets sans jamais toucher aux causes; on dit qu'il faut être cruel pour donner la mort à son semblable, mais ceux qui parlent ainsi ne voient pas qu'on ne s'y résout que pour l'éviter soi-même.

De même, vous, messieurs les jurés, qui, sans doute, allez me condamner à la peine de mort, parce que vous croirez que c'est une nécessité et que ma disparition sera une satisfaction pour vous qui avez horreur de voir couler le sang humain, mais qui, lorsque vous croirez qu'il sera utile de le verser pour assurer la sécurité de votre existence, n'hésiterez pas plus que moi à le faire, avec cette différence que vous le ferez sans courir aucun danger, tandis que, au contraire, moi j'agissais aux risques et périls de ma liberté et de ma vie.

Eh bien, messieurs, il n'y a plus de criminels à juger, mais les causes du crime a détruire! En créant les articles du Code, les législateurs ont oublié qu'ils n'attaquaient pas les causes mais simplement les effets, et qu'alors ils ne détruisaient aucunement le crime; en vérité, les causes existant, toujours les effets en dé couleront. Toujours il y aura des criminels, car aujourd'hui vous en détruisez un, demain il y en aura dix qui naî tront.

Que faut-il alors? Détruire la misère, ce germe de crime, en assurant à chacun la satisfaction de tous les besoins! Et combien cela est difficile à réaliser! Il suffirait d'établir la société sur de nouvelles bases où tout serait en commun, et ou chacun, produisant selon ses aptitudes et ses forces, pourrait consommer selon ses besoins. Alors on ne verra plus des gens comme l'ermite de Notre-Dame-de-Grâce et autres mendier un métal dont ils deviennent les esclaves et les victimes! On ne verra plus les femmes céder leurs appâts, comme une vulgaire marchandise, en échange de ce même métal qui nous empêche bien souvent de reconnaître si l'affection est vraiment sincère. On ne verra plus des hommes comme Pranzini, Prado, Berland, Anastay et autres qui, toujours pour avoir de ce même métal, en arrivent à donner la mort! Cela démontre clairement que la cause de tous les crimes est toujours la même et qu'il faut vraiment être insensé pour ne pas la voir.

Oui, je le répète : c'est la société qui fait les criminels, et vous jurés, au lieu de les frapper, vous devriez employer votre intelligence et vos forces à transformer le société. Du coup, vous supprimeriez tous les crimes; et votre œuvre, en s'attaquant aux causes, serait plus grande et plus féconde que n'est votre justice qui s'amoindrit à punir les effets.

Je ne suis qu'un ouvrier sans instruction; mais parce que j'ai vécu l'existence des miséreux, je sens mieux qu'un riche bourgeois l'iniquité de vos lois répressives. Où prenez-vous le droit de tuer ou d'enfermer un homme qui, mis sur terre avec la nécessité de vivre, s'est vu dans la nécessité de prendre ce dont il manquait pour se nourrir?

J'ai travaillé pour vivre et faire vivre les miens; tant que ni moi ni les miens n'avons pas trop souffert, je suis resté ce que vous appelez honnête. Puis le travail a manqué, et avec le chômage est venue la faim. C'est alors que cette grande loi de la nature, cette voix impérieuse qui n'admet pas de réplique : l'instinct de la conservation, me poussa à commettre certains des crimes et délits que vous me reprochez et dont je reconnais être l'auteur.

Jugez-moi, messieurs les jurés, mais si vous m'avez compris, en me jugeant jugez tous les malheureux dont la misère, alliée à la fierté naturelle, a fait des criminels, et dont la richesse, dont l'aisance même aurait fait des honnêtes gens!

Une société intelligente en aurait fait des gens comme tout le monde!

[marq=left]Par le sang et uniquement par le sang, la société se modifie.
L'inquitétude vient de qui verse le sang, tas de fiottes.[/marq]

La lecture de vos derniers postes confortent mes écris , l'assistanat a remplacer le travail , les nouvelles soupes populaire => pôle emploi , conseil régional et général , mairie et autres organisme de soutien sociale dont la liste est longue crée un appel et toujours plus de misère, l'anarchiste X Y ne nageais pas dans un tel système qui se pérennise de plus en plus

Trois millions de personne ( coco = 5% ) qui vont faire chier les 57 million d'autres avec les travailleurs au noir indemnisé

Nos futur pour vous , le Chinois oui

la haine et la violence ne sont pas bonnes conseillères ..... mais permettent malheureusement aux extremistes et aux terroristes de s'exprimer tout le paradoxe de la nature humaine ....
la capacité de l'homme à commettre les memes erreurs est impressionnante .... et franchement inquietante ....
a+