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Chemins ... écologiques
On m'a récemment demandé d'exprimer mes positions sur la réglementation relative à la circulation en milieu naturel des véhicules à moteur et plus précisément des quads et SSV. Après avoir expliqué la différence administrative entre chemin et sentier, j'ai du faire comprendre à mon interlocuteur que la loi n'autorisait que l'utilisation des chemins par les motorisés et non celle des sentiers. Il y a des règles à respecter, respectons les. Cela ne fera que nous rendre plus crédible. Mais, par contre, il ne faut pas non plus se laisser marcher sur les pieds, et défendre ce qui est défendable. Malheureusement, pour cela, il faut avoir du temps et connaître les lois à la lettre près. Et c'est bien difficile pour un simple quadeur de disposer de ce temps et de ces connaissances. C'est pourquoi nous répétons sans cesse qu'il faut adhérer à une association de défense. Cela ne fait pas que lui apporter des moyens supplémentaires, cela lui donne aussi beaucoup plus de poids. Plus il y aura d'adhérents, plus les autorités prendront en considération les remarques de nos représentants lors des discussions et débats. De plus, et là je pense plus particulièrement au CODEVER, cela permet d'organiser une veille législative pour prévenir toute tentative de légiférer discrètement sous couvert d'écologie ....
Cette écologie qui a perdu toute sa crédibilité en se politisant. Le besoin de reconnaissance de ses membres les plus actifs n'a d'égal que leur mauvaise foi et leur mémoire sélective. L'écologie n'est pas, à mon sens, celle que l'on nous sert à la télévision et où l'on voit ses apôtres s'outrer de la conduite désastreuse d'une certaine partie de la population. L'écologie, la vraie, ce n'est pas de vouloir des champs d'éoliennes: "mais chez le voisin, pas chez moi !!" Éoliennes dont la fabrication inclut en grande quantité de la fibre de carbone qui, comme chacun le sait, est une matière naturelle que l'on trouve en allant se promener dans les bois. Éoliennes dont la fabrication inclut aussi des métaux rares dans les générateurs pour que ceux-ci soient performants. L'écologie, la vraie, ce n'est pas de vouloir des panneaux solaires dont on ne sait pas encore comment les recycler. L'écologie, la vraie, ce n'est pas de vouloir des voitures électriques dont, tout comme pour les panneaux solaire, on ne sait pas encore comment recycler les batteries et dont l'électricité nécessaire à la recharge n'est pas plus écologique que celle qui alimente ma maison !! L'écologie, la vraie, ce n'est pas de vouloir, comme en Allemagne, fermer toutes les centrales nucléaires obligeant la remise en route des centrales au fuel et au charbon dont les rejets de combustion doivent miraculeusement ne pas être nocifs et qui parallèlement oblige nos voisins à se fournir en masse dans les pays qui produisent de l'électricité.......nucléaire. L'écologie, la vraie, c'est celle du citoyen qui prend soin de minimiser son impact négatif sur le monde sans toutefois en arriver à des extrémités grotesques. Faire la chasse aux gaspis, effectuer le tri sélectif, acheter au producteur local; même s'il est quadeur, motard, navigateur ou que sais-je encore, celui qui effectue ces gestes au quotidien est pour moi un écologiste au sens pur. Vous l'aurez compris, l'écologie ne doit pas être un frein à l'évolution mais doit, au contraire, accompagner cette évolution dans notre vie quotidienne. Car l'écologie n'est qu'une des notions du savoir vivre qu'il nous est donné d'acquérir en tant qu'être humain, au même titre que la politesse, le respect des autres ou encore la tolérance.
Bien sûr, certains vont me rétorquer que l'homme court à sa perte et modifie la planète de façon irréversible. C'est vrai, nous agissons sur notre planète. De manière néfaste ? Certainement. Mais à ces moralisateurs, je demanderai de m'expliquer le rôle de l'homme dans la plus grande catastrophe écologique qu'est connu l'univers: je veux bien sûr parler du "Big Bang" et de la fusion nucléaire que celui-ci a provoqué. Si cela ne suffit pas, je voudrais qu'il m'explique le rôle de l'homme dans les différentes phases de glaciations du Protérozoïque et du tertiaire, je voudrais aussi qu'il m'explique le rôle de l'homme dans l'extinction des mammifères géants. Au contraire de ce que certains voudraient croire ou nous faire croire, la composition de l'univers n'est pas figée et l'homme n'est qu'une infinitésimale partie de celui-ci. Espérer que la fin de l'humanité ne puisse se conjuguer qu'avec la fin de l'univers me parait bien présomptueux.
gfhgfhgfsh
Je suis quadeur, mais je suis aussi père de famille et je suis attentif au monde que je vais laisser à mes fils ...
DOUDOU