Ce matin, avec mon fils, nous avons décidé d'aller essayer le Renault Twizy. Ça fait un moment que je voulais le faire. Le concept me plaît bien, et c'est quand même la première voiture de cette sorte fabriquée en série.
Donc, direction le concessionnaire Renault local. Déjà, nous nous attendions à ce que ce joujou soit mis en valeur. Mais non, le modèle d'expo est dans un coin, c'est le modèle le moins puissant (4 kW - 5 ch, version 45 km/h) et puis, vers le hall de livraison on en trouve une autre en train de se recharger, c'est le plus puissant (13 kW - 17 ch, version 80 km/h). Un bon point, la prise de recharge est tout ce qu'il y a de plus classique. Visuellement, la twizy dégage un charme indéniable avec sa bouille avant inhabituelle et sa ligne latérale hyper fluide. Ceci est certainement dû aux portes en élytres de notre modèle, car sans cette option, la vue latérale n'est pas inoubliable. L'arrière est aussi inhabituelle, mais lui dégage une impression de légèreté.
L'intérieur.
Après avoir ouvert les "ailes" de la bête, un coup d’œil à l'intérieur ne dépaysera pas outre mesure les quadeurs. On y voit deux place en ligne mais avec deux véritables sièges et non deux selles. Bon, la souplesse de ces sièges vous empêchera d'avoir la moindre envie de tout terrain si ce n'est de tout chemin. On ne peut pas dire que l'intérieur soit austère, mais ce n'est pas non plus le grand délire. Il faut bien comprendre que tous ce qui se trouve à bord de ce véhicule est quand même prévue pour être nettoyer au jet, extérieur aussi bien qu'intérieur. Il y a des vides poches fermant à clefs. L'un d'eux doit certainement être prévu pour recevoir un auto-radio puisque ce dernier est dans la liste des options.
Premier test, prendre place à bord. Mon fils d'abord, 1m80 à rentré dans la boite à chaussure. Et bien ça passe, et sans soucis si l'on a pensé à mettre le siège à sa longueur avant de monter. Au deuxième, 1m85 et une certaine largeur au niveau de l'estomac. Même motif même punition, j'ai reculé un peu plus le siège avant de monter et ça passe et sans se contorsionné.
Deuxième test, faire prendre place à bord aux deux jolis bébés. Bon, première disposition du duo; père et fils. Ça passe si l'on pense à avancé le siège avant pour prendre place en arrière puis remettre le siège à la bonne longueur. En inversant la disposition, le mode d'emploi est le même, mais je me rend compte de nouveau que les quadeurs ne seront pas dépayser, mes jambes se retrouvent de chaque côtés du siège avant. Par contre, j'éprouve quelques difficultés à boucler ma ceinture. Bon, que ceux qui rigole en faisant référence à mon embonpoint sortent. Ce n'est pas de ma faute si j'aime les bonnes choses de la vie........ Plus sérieusement, le duo formé par un adulte de taille normale avec un enfant (pas un ados) pourra entré dans la Twizy sans toucher les réglages du siège avant.
C'est pas tout ça, mais en dynamique, ça donne quoi ? Et bien, allez l'essayer!
On nous explique le fonctionnement et c'est parti. D'abord moi derrière. Ça fait bientôt cinquante ans que, pour moi, le déplacement en mode normal d'un véhicule est associé au bruit d'un moteur. Là, tout à coup vous êtes dans un autre monde. En plus, on part du hall de livraison dont le sol est on ne peut plus lisse, c'est le silence total, je suis un peu désorienté. D'autant plus que ma vision avant se borne au haut du siège conducteur. À ce moment, je me demande dans quelle galère je me suis fourré. Et puis, une fois sur l'aire extérieure de la concession, ça va mieux. Le (très) léger bruit de roulement des pneus sur le goudron vous permet de retrouver vos repères. On fait un tour du parc pour que le fiston s'habitue un peu à cette nouvelle conduite. Aïe, un ralentisseur, bonjour le dos. Les suspensions, c'est pas ça. Celle d'un Masaï S800 semblerait être des pullman à côté de ce qui équipe la Twizy. Bon, on prend la route en direction du centre ville car ce sera quand même le terrain de jeu favori de cette auto. Un petit bout de rocade et mon fils s'enthousiasme: "C'est génial, c'est hyper cool". Moi, de mon côté, je me rend compte que finalement on à une petite vue vers l'avant et notamment sur les rétroviseurs dans lesquelles se dessine une énorme banane en travers du visage de mon chauffeur du moment. Lorsque l'on prend des rues commerçantes, on se rend compte que la Twizy possède un capital sympathie qui semble inépuisable. Un truc très sympa, quand l'on empreinte les rues semi piétonne, les piétons vous regarde, vous pose des questions et vous répondez tout en roulant et sans haussez le ton, très convivial l'électrique. Et lorsque l'on s'arrête pour changer de chauffeur et montrer la bête à madame, un attroupement se crée. Des questions fusent de toutes part: des jeunes, des adultes, des personnes âgées. Bon, on repart vers le dortoir de la Twizy, et cette fois-ci, c'est moi qui conduit. Mon fils n'avait pas exagéré, c'est génial, c'est nerveux. Sur le petit bout de rocade avant le garage, je jette un coup d’œil pour la première fois sur le compteur: 76 Km/h. Pas mal et largement suffisant pour celui qui ne fait que des déplacements urbains ou péri-urbains. D'autant plus que le duo père/fils représente environ 200 kg et la batterie n'est qu'à 36 % de sa charge. Une fois arrivé dans le hall, je m'amuse à manœuvrer et c'est encore un atout que je découvre, le seul bémol, c'est qu'il faut penser que les roues sont extérieures à la carrosserie car comme on ne les voit pas, on a tendance à l'oublier et raser de très prés les pots de fleurs de la décoration.
Finalement, je ne lui ai trouvé qu'un seul véritable défaut, ses suspensions qui semblent inexistante. C'est vrai aussi qu'aujourd'hui, le temps était plus que clément dans le Gard et que peut-être j'aurai été moins enthousiasme en cas de pluie. Une chose est sûr, les portes me semble une option indispensable. Si ce n'était ses fameuses suspensions, j'aurai déjà calculé pour remplacé l'un de nos véhicule par celui-ci.
Voici notre modèle d'essai et son tarif, portes incluse: 9080€.
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Easy twizy !!
