Bonjour ,
Quand aux Agriculteurs, bien sur, ils suivent , comme tout le monde, le " mouvement" et ne sont pas plus responsables
Il me semble que lorsqu'on parle des pollutions agricoles nous abordons plusieurs types de pollutions qui ont toujours existé depuis que nous vivons en société... pas si loin que cela le temps des tas de fumier dans la cour de la ferme à 5m du puits..., pas si loin que cela les riviéres dépotoir des grandes villes moyenageuses...(c'est toujours le cas dans des pays Africains d'Asie...l'espérance de vie des populations étant directement lié à la prophylactie et à la pollution... c'est tellement vrai que pour l'amiante il a fallu attendre 40 ans pour reconnaitre publiquement les effets polleurs et cancérigénes et... il faudra attendre autant de temps pour reconnaitre que les dérivés de phosphatases dans l'alimentation sont inducteurs d'effets ionisants radioactifs donc cancérigènes...
Pas si loin non plus les épidémies ravageuses de chloléra, des pestes bubonniques(1/3 de la population europenne en est morte lors de la dernière épidémie ...)pollution directe et pourtant iol n'y avait pas de voiture ni d'agriculture industrielle...
Si je ne me trompe pas
Les pollutions agricoles
* Les engrais apportent aux végétaux cultivés les nutriments nécessaires à leur croissance. Les trois principaux sont : l'azote, le phosphore et le potassium. Les trois éléments que est l'hydrogène, le carbone et l'oxygène, nécessaires à l'activité de photosynthèse sont apportés par l'air et l'eau. Enfin, le fer, le soufre ou encore le calcium sont puisés directement dans la terre.
* Les pesticides sont des produits chimiques destinés à détruire les champignons (fongicides), les mauvaises herbes (herbicides), les vers de terre (nématocides) et insectes (insecticides) qui parasitent les cultures.
* Le ruissellement des eaux de pluie ou d'arrosage drainent le sol et transportent vers des cours d'eau les produits de traitement des cultures (engrais et pesticides). De la même manière les industries induisent également ce type de pollution avec le stockage de matériaux ou avce les déchets industriels pas toujours traités à bon escient
* Les infiltrations d’eau, de pluie ou d'arrosage, entraînent vers les nappes phréatiques les mêmes produits de traitement des cultures (engrais et pesticides). Idem pour l’industrie
IMPACT :
les produits azotés (nitrates) et les phosphates provoquent des déséquilibres dans les milieux qui reçoivent les eaux de ruissellement ou d'infiltration issues de l'agriculture. Ce sont des éléments qui nourrissent par excès des algues bien souvent indésirables qui prennent la place de toute autre forme de vie à cause de leur surdéveloppement. C'est une cause d'eutrophisation (voir pollution biologique).
En principe, les pesticides sont développés pour être rapidement neutralisés (rendus inoffensifs) avec une durée active courte dès lors qu'ils sont dissous dans le sol. L'utilisation de mauvais pesticides peut avoir des effets d'intoxication. Encore faut-il faire respecter les dosages
L'accumulation de tous ces éléments dans les cours d'eau peut avoir un impact important sur le milieu marin, à l'endroit même où se déversent des fleuves, ou bien par le retour des nappes souterraines qui forment des sources sous-marines ou proches du bord de mer.
Ce qui est vrai également c’est que l’industrie agro alimentaire tire les ficelles de ce management agricole et que les agriculteurs sont leurs otages depuis belle lurette
Les épandages de lisiers
La concentration des élevages entraîne un excédent de déjections animales qui enrichissent les cours d’eau et les nappes souterraines en nitrates, mais qui constituent aussi une source de pollution bactériologique. Les lisiers contiennent des matières azotées, sous forme organique ou minérale. Sous l’effet d’actions microbiennes, diverses réactions d’oxydation se mettent en place.
Mais
En France, en 2006, les sources principales des émissions de CO2 sont les transports routiers (33 %), les habitations et le tertiaire (23 %) et l’industrie manufacturière (24 %). Depuis 1990, les émissions du transport routier ont augmenté de 15 % alors que celles de l’industrie manufacturière ont baissé de 13 %.
Les quads entrent plus tôt dans cette catégorie. Je ne suis pas certaine (c’est à vérifier) que les constructeurs aient adopté une démarche de développement durable pour la fabrication des quads sauf en ce qui concerne les pots catalytiques quoique utilisant des produits à base d’argent (le métal) dans son principe de catalyseur (peu recyclable et pour le coup très pollueur).
En terme de pollution il faut aussi faire la péréquation avec les quantités, le nombre, et les heures d’utilisation : me^me en supposant un parc de 600 000 quads (optimiste) les résultats d’émission de gaz est quasi nul. Tout bien fondé en calculant avec le parc automobile (en enlevant les camions) cela représente environ 2% en France … qui plus est en ramenant ce chiffre à l’échelle de la planète c’est « une pise de mouche ». Pour reprendre une expression d’un membre de codever c’est vouloir vider la méditerranée avec un dé à coudre.
Nous pouvons mettre difficilement en comparaison ces types de pollution pas dans le même registre
Le terrorisme ecologique est en route depuis quelques décennies , fantasme de nos élucabrations existentielles...
Edyth Quincé