Le Journal Du Quad

Il faut quand même se rendre compte que quelques 796 Milliards de Km sont parcourus en France chaque années et comme il l'a déjà été dit, il faut comparer ce qui est comparable. Le nombre d'accident mortel a diminué depuis les décennies 80, le rapport mortalité/nombre de conducteurs c'est effondré, il était d'environ 1.153 en 1980 et est d'environ 0.105 aujourd'hui . Une augmentation de 20 % est toujours trop, je le conçois et cela ne me plait pas plus qu'à certain moralisateur extrémiste mais le mois d'avril 2011 comptait un samedi de plus qu'avril 2010. Sachant que samedi et dimanche sont les jours les plus accidentogénes, cela représentait une projection de 12% supplémentaire "normale".
Un vie sauvée est toujours un acte formidable, mais faire des décès routiers un cheval de bataille ne ressemble à rien quand l'on sait que ceux-ci ne représentent moins de 1% de la mortalité en France. Ou si peut-être, cela veut-il peut-être dire que les autres causes de décès ne sont pas dignes de nos dirigeants: suicides (+ de 10 000 en 2008), cancer (environ 150 000 en 2004)......

Voilà, il est tout à fait possible de faire parler les chiffres comme on le souhaite. Et en ce qui concerne les accidents de la route, je n'ai pas approfondi les causes d'accidents, les tranches d'âges, l'ancienneté du permis, les heures des accidents, le rapport poids/puissance des véhicules ainsi que leur utilisation (privé/professionnelle), etc,etc..............

Bonjour,
Comme vous l'avez compris, les parlementaires n'ont pas eu à se prononcer sur les mesures qui ont été annoncées le 11 mai dernier à l'issue du comité interministériel sur la sécurité routière. Elles ont été décidées en dehors de nous.
Je suis conscient que ces mesures hérissent de nombreux automobilistes raisonnables, qui n'ont rien à voir avec des chauffards mais qui utilisent beaucoup leur voiture, notamment pour les besoins de leur activité professionnelle, et qui sont de ce fait très exposés aux risques d'excès de vitesse.
Comme de nombreux collègues parlementaires, j'ai alerté le Gouvernement, la semaine dernière, sur les réactions très vives suscitées par ce nouveau train de mesures répressives.
Dans le contexte actuel de recrudescence du nombre de tués sur les routes, le Gouvernement se montre toutefois inflexible pour l'instant ... encore que cela ait semblé évoluer depuis.
Pour ma part, je pense qu'il faut d'abord chercher à aménager les zones accidentogènes et à responsabiliser les automobilistes.
C'est d'ailleurs dans cet objectif, l'an dernier, que j'ai voté pour les dispositions qui ont permis de raccourcir les délais de récupération des points pour les petites infractions. J'avais d'ailleurs déposé une proposition de Loi en ce sens auparavant.
Ces dispositions restent en vigueur. Elles sont d'autant plus nécessaires aujourd'hui compte tenu des risques accrus d'infraction que vont entraîner les mesures qui viennent d'être annoncées.
Sachez en tout cas que j'ai transmis votre message au Ministre de l'intérieur, de même que tous les messages identiques que j'ai reçus ces derniers jours de très nombreux automobilistes en colère.
Bien cordialement,
Jean Claude Lenoir
Député de l'Orne

Monsieur,

C’est avec une attention toute particulière que j’ai pris connaissance
de votre courriel du 26 mai 2011 dans lequel vous avez souhaité
m’interpellez sur les décisions récentes prises par le Gouvernement
dans le cadre de la lutte contre l’insécurité routière ; je vous
remercie de cet envoi et de la confiance que vous me témoignez ainsi.

J’ai bien conscience du constat que vous dressez avec le plus grand
intérêt, et de vos revendications face non seulement à la suppression
des panneaux signalant les radars mais aussi à l’interdiction
désormais de se munir d’avertisseurs de radars en France.

En effet, le Gouvernement a adopté depuis quelques mois en ce domaine
une attitude erratique difficilement compréhensible avec
l’instauration de mesures sans cohérence où le Premier Ministre et le
Ministre de l’Intérieur en arrivent même à se contredire publiquement.

Le nombre de morts ayant considérablement augmenté au 1er trimestre de
cette année, il est nécessaire avant tout de lutter contre
l’insécurité routière avec un souci permanent de prévention, de
pédagogie et d’information. L’urgence étant non seulement de revenir
sur les diminutions de policiers dédiés à la sécurité routière mais
aussi d’engager une vraie politique de réduction des risques.

C’est la raison pour laquelle, soucieux de relayer vos revendications,
je n’ai pas manqué de transmettre votre correspondance au Groupe
socialiste, radical et citoyen de l’Assemblée nationale afin de
mobiliser les parlementaires sur le sujet.

En vous assurant de tout mon soutien sur cette question et espérant
avoir répondu à vos attentes, je vous prie de recevoir, Monsieur,
l’expression de mes sentiments dévoués les meilleurs.

Monsieur GUY DELCOURT
Député Maire de Lens