De par sa conception, c'est un véhicule sans différentiel arrière, et avec des voies étroites : autant de raison pour expliquer que sa stabilité est toute relative, sauf à l'arrêt.
De plus, le cout d'utilisation d'un quad s'avère très vite onéreux, quand on compte les révisions, les pneus, et les consommables.
En matière de sécurité active, le quad est problématique (essaie un freinage appuyé sur chaussée mouillée, ou une maneuvre d'évitement rapide de type baïonette, et tu t'en souviendra ...)
Ce qui n'est encore rien par rapport à la sécurité passive : sauf modèles puissants de 400/500 cm3 et plus, la vitesse de pointe et les accélérations font ressembler le quad à une chicane mobile pour les autres usagers de la route. Rajoute à ça que derrière une voiture, en ville, tu cumules le fait d'être quasiment invisible avec celui d'avoir littéralement le nez dans les pots d'échappement, et tu aura un tableau à peu près complet.
En réalité, l'homologation routière n'a de sens que si elle est destinée à emprunter des bouts de route qui permettent de passer d'un chemin à l'autre. En dehors de cela, nous défendons l'idée sur le JDQ que la place d'un quad reste bien d'être en dehors du bitume.
En guise de début de preuve, nous n'avons pour ainsi dire aucun cas connu de quadeur qui ait perduré dans l'activité (plus de 2 ou 3 ans), quand son domaine d'évolution était le goudron (à l'exception notable d'un certain porteur de journeaux !
