Afin de vous faire profiter de toutes nos infos, nous allons créer un post par jour. La première partie sera consacré aux infos de la veille (vidéos / photos), la deuxième partie se rapportera à l'étape du jour et sera divisée en deux: en vert, les infos concernant l'équipage 29 (Babeth et Sophie) et plus succinctement l'équipage 22 (Betty et Isabelle); en blanc, les communiqués de l'organisation.
La 1° étape marathon en vidéo
On aperçoit furtivement nos gazelles à 4:44 et il y a un magnifique ralenti avec les Scrambler's sister à 5:21
Vidéo en provenance de : www.dailymotion.comLe résumé de l'étape marathon par l'organisation
La Marathon, une fois !
L’étape marathon c’est deux jours d’épreuve, plus de 320 kilomètres, une nuit en autonomie dans le désert et des dangers derrière chaque rocher. Retour sur ces deux jours.
Jour 1
La marathon c’est long et ça ne fait que commencer. Sur la ligne de départ, les traits du visage sont tendus…et pas uniquement à cause des coups de soleil. Les filles se sont prises au jeu des classements et avec lui l’envie de grimper dans la grille ou de rester dans le top.
6 heures, le départ est donné pour les premières lignes. Direction le premier des dix CP de l’épreuve. Le bivouac de Tisserdimine s’éloigne dans le rétroviseur laissant place à de grandes montagnes rougeoyantes, barrière naturelle entre le Maroc et l’Algérie. Quelques premiers passages techniques laissent sur le sable l’équipage 189 (Claire TOULLEC-MERTEN et Annabelle PERRIN - MUTUELLE MEDICO CHIRURGICALE) évoluant sur le parcours D.
Plus loin c’est dans un paysage de montagnes pelées, quasi lunaires que deux véhiculent sont abandonnées. Les passagères sont à pied en train d’examiner le relief : « On est au cap 140° mais on a dû se décaler de un ou deux degrés » échangent les filles du 187 (Carole MONTILLET et Julie VERDAGUER - ISUZU / EURONEWS / ASSOCIATION MAKE A WISH) et du 120 (Christine HUNKA et Delphine BICHOFFE - ISUZU / FRANCE BLEU / ASSOCIATION LES CORPS SINGULIERS).
La balise n’est pas loin mais le plus difficile reste d’économiser les kilomètres surtout en ce début de parcours. Syndiely de l’équipe 188 (Syndiely WADE et Florence PHAM - ISUZU / EURONEWS / ASSOCIATION LA POUPONNIERE DE DAKAR) explique la précision de son tracé au pointage du CP : «C’est assez simple de naviguer car depuis le début le relief est visible mais il faut s’arrêter souvent pour reprendre son cap. En avançant le relief s’élargit et avec lui l’imprécision de notre point grandit ». Merci pour l’explication !!
Et puisque tous les détails comptent surtout en ce début de parcours, le CP est l’occasion d’échanger les bons tuyaux. Les filles du 220 (Pilar CABELLOS et Pascale CHARRIER - ISUZU / FR3 BRETAGNE / FIBROMYALGIE FRANCE) sont remplies d’idées à cet égard : « C’est un cric fabriqué maison, j’ai glissé la vieille planche de skateboard de mon frère dessous pour qu’il puisse passer partout ». Bravo les filles, vous êtes en lice pour le prix lépine !!
Après un ravitaillement en carburant au niveau du CP3, installé dans la ville de Taouz, la traversée de l’oued ziz donne aux participantes un avant-gout des péripéties qui les attendent dans le mythique oued Rhéris.
Elles s’y sont cassé les dents !! Pour rejoindre le CP5, le passage obligé c’est l’oued Rhésis, un long couloir alternant entre dunes et terre dure empêchant de se repérer et surtout de progresser rapidement. Pour les filles, deux stratégies possibles : traverser le nord de l’oued et rejoindre la passe d’El Marech ou contourner par le sud. Quelle stratégie sera gagnante ? Rendez-vous au CP 6 pour le savoir.
En attendant, les équipages vont profiter d'une nuit « unique » au milieu du désert... un expérience à vivre !
Jour 2
Même à la marathon les premières Gazelles ont décollé à 6h. Pas de grasse mat’, la compétition continue. Le moral des troupes est bon, surtout dans un paysage digne des plus beaux décors de cinéma. La traversée de l’oued à laissé des traces sur les compteurs. Pour celles qui ont pris l’option au sud : « Notre compteur affiche 3 kilomètres de plus » explique Carole Montillet de l’équipage 187.
La seule difficulté à venir c’est les kilomètres qu’il reste à avaler. Le reste de l’épreuve est surtout une question de kilomètres, confirmation de la team 223 (Severine ARNAUD et Corinne ARMAND-GALLION - MODERN'OPTIQUE) au CP8 : « Depuis ce matin c’est assez roulant…on progresse très bien en tirant au cap mais on n'a pas fini la journée».
A l’approche du bivouac, le passage d’El Khriouiaa s’ouvre sur les grandes plaines dignes des plus belles terres africaines. La dernière difficulté de la journée, monter sur le plateau pour rejoindre le bivouac, y installer la tente et boire une coupe de champagne offerte par l’organisation.
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5° étape - 26 MARS
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IHANDAR / OULAD DRISS - kilométrage idéal 200 km – temps estimé 10h45 - Etape en ligne
Avant dernière ligne droite. Pas de difficulté majeure pour la navigation ou la conduite, histoire de reposer les compétitrices et leur monture. Mais un détail à ne pas négliger, la distance et le temps qui seront sûrement la problématique du jour. En effet si les espaces sont ouverts, le moindre problème mécanique ou d'ensablement pourrait coûter cher.
Mais si tout se passe bien, alors c'est du pur bonheur. Un tapis feutré sous les roues, des reliefs marqués et reconnaissables sur la carte et l'Oued Hassi Bou Haïara qui ne devrait être qu'une formalité car la conduite est sans nul doute maintenant plus précise et aiguisée.
La seule stratégie du jour : tirer le plus droit possible et gagner les petits kilomètres si précieux.
Les paysages seront lunaires et désertiques particulièrement sur la fin de journée. Au sable rose succèdera un univers de cailloux, puis un cratère improbable et enfin une palmeraie sans fin. Le but final, le bivouac pour se préparer à l'étape finale.
Je reviens sur ce que j'ai dit hier. Nos gazelles sont encore en course. C'était le CP5 et non le CP6 qui devait être atteint avant midi, ce qui était la condition pour rester classé. Hors Sophie et Babeth ont validé cette balise à 10H45.
7h35 heure locale.
Elles sont parties et ont atteint le 1° CP à 8h00. Comme c'est bon de les voir continuer ...
9h15 heure locale.
Comme toutes celles qui les ont précédées à ce CP, nos gazelles ont fait une longue halte et viennent de repartir en direction du CP2
12h45 heure locale.
Sophie et Babeth sont un peu perdue à l'est du CP2. L'étape est longue, il ne faut pas qu'elles perdent trop de temps sous peine de passer la nuit dehors. Hors la prochaine étape est une étape-marathon ...
14h00 heure locale.
CP2 valider pour Babeth et Sophie la fin de journée va être dure, très dure... CP4 pour Betty et Isabelle.
17h50 heure locale.
Elles sont au CP3 si elles n'ont pas de problèmes de tankage, les deux prochains CP peuvent se faire en liaison direct, aucune barrière, aucun oued à éviter. Du sable seulement...
19h30 heure locale.
Elles viennent de passer à côté du CP4 sans s'arrêter,. Ont-elles décidé de rallier directement le bivouac ?
20h00 heure locale.
Le buggy se trouve au niveau du CP5, c'est quasiment mission impossible de rallier le bivouac avant la nuit...
20h30 heure locale.
Les filles n'ont pas bougé. Elles vont certainement passer la nuit sur place et repartir demain pour rallier le bivouac avant midi.
Je vous rappelle Que Sophie et Babeth ont passé la nuit au CP5 et doivent impérativement rejoindre le Bivouac avant midi pour prendre le départ de la dernière étape sans être "hors course". La journée risque d'être dure, très dure. Vous trouverez ci-dessous la chronologie de cette course contre la montre jusqu'au bivouac. Ensuite, les nouvelles seront mises en lignes sur le post concernant l'étape marathon de ces deux derniers jours de courses.
6h25 heure locale - 27 mars
Sophie et Babeth sont reparties en direction du CP6
7h40 heure locale - 27 mars
Elles viennent de valider le CP6 et partent vers la 7° balise
8h25 heure locale - 27 mars
Le CP7 est validé, direction le bivouac et un court instant de répit avant de démarrer l'étape marathon.
8h45 heure locale - 27 mars
C'est fait, elles sont au bivouac. elles vont certainement prendre un peu de repos et se préparer pour les deux jours qui arrive. Ou le contraire.... Dorénavant, les prochaines infos seront publiées à cet endroit: viewtopic.php?f=138&t=27172
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Les communiqués de l'organisation
mis en ligne tout au long de la journée.
Départ de l’étape 5
Au briefing ce matin, quelques rappels de sécurité suivi d’un retour sur l’étape marathon d’hier. Pour le sportif, l’étape d’aujourd’hui fait 200 km sur lesquels sont répartis 7 CP. La difficulté principale : des caps distance avec des intervalles longs favorisant les erreurs de navigation. Pour exemple, une erreur de cap de 1° engendre une déviation de 200m tous les 10 km soit pour 50km une erreur de 1km autour de la balise…jardinage garanti !!
Pour la technicité de l’épreuve quelques franchissements sont à prévoir autour de hauts reliefs. Il va falloir faire des choix de navigation… stratégiciennes à vos réflexions !! « On est super motivée aujourd’hui. Hier on est rentré tôt car on a crevé du coup on a fait plein de truc qu’on avait jamais eu le temps de faire : placer tous les points de tous les parcours, relever les numéros des teams sur le même parcours que nous, aspirer la voiture… On va en profiter un max car dans deux jours c’est déjà terminer » lance Anne-Sophie de l’équipage 218 (Anne-sophie LE HOANG et Blandine D'ASTORG - ISUZU / L'EXPRESS / ASSOCIATION G2PI).
En attendant, le départ a sonné pour nos Gazelles et c'est aujourd'hui, Thomas KONZELMAN du groupe DAIMLER MERCEDES qui se charge de libérer l'ensemble des équipages en direction des pistes.
Changement de bivouac en cours !
Dès le réveil, l'équipe marocaine chargée de la logistique bivouac est au pied de guerre.
Sous la direction de Bernard et de Nathaniel, les ouvriers marocains ont commencé à ranger le matériel dans les camions.
Seuls quelques organisateurs, dans leurs camions dédiés à la gestion de l'épreuve et du site officiel du Rallye Aïcha des Gazelles feront front face à l'étendue du desert, laissant les gazelles vaincrent les difficultés sportives de la journée.
Dès le PC sportif mobile installé, la bascule pour la gestion de l'épreuve pourra se faire, permettant aux organisateurs abandonnés au bivouac de Ihandar de rejoindre celui de Mhamid.
Info Rallye : 9h - Fin de l'étape 4
Les équipages 103 (Bianca LALIBERTE et Valerie PERRON - PELLETIER CONSTRUCTION) et 226 (Charlotte BAUT et Antonia DE ROISSARD - JEEP) ont rejoint le bivouac. Ces 2 teams en ont donc terminé avec cette étape marathon. Pas beaucoup de repit pour les Gazelles car elles doivent repartir rapidement pour attaquer la 5ème étape.
Info Rallye : 12h00
Les équipages 25 (Karine VIEIRA et Martine BILLARD - HANDIBAT DEVELOPPEMENT), 100 (Emilie GIRAULT et Caroline TRIGUEL - MISSBREIZH) et 311 (Monserrat BALLUS SUCCARATS et Flavie PREVOT - LA POSTE) ont fait des demandes d'assistance. Pour l'équipage 25, c'est un problème de carter moteur. Pour le 100, c'est un problème de roue et pour le 311, c'est un tankage.
Info Rallye : 17h30 : Les premières arrivées
40 équipages sont arrivés au bivouac. Le reste de du groupe avance régulièrement. A noter que l'équipage 25 (Karine VIEIRA et Martine BILLARD - HANDIBAT DEVELOPPEMENT) a été dépanné mais rentre par la route pour rejoindre le bivouac.
Info Rallye : 20h - Ca roule...ca roule encore
102 équipages ont pour le moment franchit la ligne d'arrivée... Ca roule toujours pour les autres.
Ne dormiront pas au bivouac ce soir…
6 équipages sont encore dans les cailloux du parcours. L’équipage 194 (Noella BESLIN et Viviane VINCENT - OMNOVA SOLUTIONS) ne rentrera pas au bivouac c’est sûr !! Le 123, 182, 310, 29 et 141 roulent encore mais sont loin du bivouac. Au moins 3 heures de route les y en séparent mais ils pourraient décider de rentrer !! Dans ce cas-là, retour prévu aux environ de minuit.
