Shamway a écrit:Je ne suis pas tout à fait d'accord avec toi!
Les chinois produisent les produits que leur demandent les industriels occidentaux de produire.
La plupart du temps ce sont des produits de moins bonne qualité, produits par des gens souspayés. Mais ces produits ce ne sont pas les consommateurs qui les ont demandés!
Oui les consommateurs veulent payer moins cher, mais il veulent surtout le meilleur rapport qualité/prix.
Les industriels voulant soit ne pas rogner sur leurs marges, soit gagner plus, délocalisent (ils ont commencé par le magreb puis sont allés voir plus loin, pour moins un coût de revient moindre).
N'accusons pas les consommateurs de vouloir moins cher! On leur propose moins cher donc ils l'achètent, ils n'iront pas eux-même chercher le produit en Chine (enfin pas avant internet).
Comme on leur propose des milliers de choses à acheter et qu'on veut toujours avoir le plus de choses possibles, car pleins de choses font envie, on se rabat sur des choses moins chères pour en avoir le plus possible!
Mais si une seule chose te fait envie tu achèteras de préférence celle du meilleur rapport qualité/prix et pas la moins chère.
Tu as sans doute partiellement raison, mais pour ma part, je me refuse à faire de l'angélisme, avec le gentil consommateur qui achète ce que le salaud d'industriel lui propose.
A titre d'exemple : TOUT LE MONDE sait quelle est la politique sociale et salariale des LIDL, ALDI, et compagnie. Pour autant, ces magasins sont très fréquentés, par autant des consommateurs qui ont sans doute conscience de participer à l'exploitation des salariés, mais pour lesquels il est beaucoup plus facile de penser que l'entreprise est la seule responsable.
Le discours sur le rapport qualité prix, je veux bien : mais un gars qui achète un chinois, dépense un oeil à l'entretenir, puis n'arrive pas à la larguer, pour ensuite s'acheter une machine certes plus couteuse mais de meilleure qualité, si je suis ton raisonnement, ça n'existe pas ... Or il suffit de regarder autour de nous !
Pour ma part, j'assume ma part d'ombre : l'enfer, c'est sans doute les autres, mais je suis l'autre de quelqu'un.