460 km de tracé théorique 6 départements traversé sur cinq jour, pratiquement que par les chemins
Premier jour
Après avoir quelque peu hésité et vu la météo annoncée pour aujourd’hui et les jours suivants, nous voilà réunit pour le départ.
Sous une pluie fine, nous enchaînons les chemins que je connais bien pour nous rendre à Clermont où nous avons rendez-vous avec Pierrot qui arrive de Genève. Les quads sont lourdement chargés surtout le mien, avec ma caisse fauteuil, il va falloir faire attention, je trouve son comportement pas sain. En plus le terrain est super gras, détrempé par les pluies de ces derniers jours alors, au premier freinage, dans une descente en léger dévers, le cul du quad veux passer devant et me voilà le nez dans les maïs, rien de grave mais ça m’inquiète un peu pour le suite.
Quelques kilomètres plus loin, je finis planté dans un bourbier, c’était prévisible à cet endroit vu les conditions.
Arrivés à Clermont, Fabienne nous attend avec le café et nous retrouvons Pierrot impatient de partir.
Nous profitons du garage au sec pour retendre les amortisseurs de mon quadce qui réglera en grande partie le problème instabilité.
Nous voila repartis direction Seyssel où nous ferons un complément de carburant avant d’attaquer la montée au Col du Colombier.
Rapidement, nous trouverons la neige puis le brouillard, c’est la tempête en arrivant au sommet par la route non déneigée et comme on est les premiers à passer, je serais obligé de suivre les jalons pour ne pas quitter la route.
Une fois redescendus le col et quittés la neige, c’est le pique-nique dans un petit vallon abrité du vent.
L’après midi, Pierrot nous fera une grosse frayeur. Une grosse branche réussira à s’enfiler entre le triangle avant de son quad, pour remonter le long du réservoir, et ensuite écarter les plastiques pour finir contre sa poitrine,
heureusement protégée par son pare pierre. Pour extraire la branche, il faudra la tirer avec le 800.
Plus de peur que de mal, le pilote et le quad repartiront.
Ensuite, nous traversons les forêts du Bugey avec alternance de pluie et de grésil pour arriver à Aranc juste avant la nuit.
Là, nous attend une bonne douche, un repas gastronomique et un bon lit bien au chaud.
Info pour les gourmand, nous avons mangé la spécialité du chef, un gratin de pomme de terre aux girolles avec dessus des fromages de Saint Marcellin fondus servis avec assiette de charcuterie et salade verte « miam miam »
La suite demain 
