Tout le monde emprunte à tout le monde pour survivre. Plusieures moi passent, misérables.
Arrive enfin un touriste qui prend une chambre. Il la paie avec un billet de 100 €. Le touriste n'est pas plutôt monté dans sa chanmre que l'hotelier court porter le billet chez le boucher à qui il doit justement 100 €. Le boucher va aussitôt porter le même billet chez le paysan qui l'approvisionne en viande. Le paysan, à son tour, se dépéche d'aller payer sa dette à une fille à qui il doit quelques passes... Cette dernière boucle la boucle en se rendant à l'hôtel pour rembourser l'hôtelier qu'elle ne payait plus quand elle prenait une chambre à l'heure.
Comme elle dépose le billet de 100 € sur le comptoir, le touriste, qui venait de dire à l'hôtelier qu'il n'aimait pas la chambre et n'en voulait plus, ramasse le billet et disparait...
Rien n'a été dépensé, ni gagné, ni perdu. N'empêche que plus personne dans le village n'a de dettes.
N'est ce pas ainsi qu'on est en train de résoudre la crise mondiale

(source : TONIC MAGAZINE N° 129)